Deuil périnatal

Mettre en mots la perte d’un enfant à naître est capital pour le travail de deuil
Fausse couche, deuil in utero, IVG… Sous l’expression consacrée de deuil périnatal se cachent des réalités diverses et très différentes. Un point commun cependant : la souffrance d’une grossesse inaboutie qui nécessite d’être accompagnée, si l’on en croit Céline Durand, psychologue clinicienne familière de ces questions.
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« Cette petite fille morte in utero fait pleinement partie de notre famille »
Delphine, 49 ans, assistante de direction dans une école de Sartrouville (Yvelines), a connu la tristesse du deuil in utero en perdant son cinquième enfant à plus de 4 mois de grossesse. Elle se livre sans fard sur cet épisode que notre société peine à accompagner avec justesse.

Pierre « Notre bébé polyhandicapé n’a pas survécu mais notre cœur est en paix »
Pierre raconte l’incertitude et les émotions tumultueuses vécues lors de la grossesse de son septième enfant, qui s'est révélé porteur de lourds handicaps. Entre l'angoisse de l’avenir et la conviction que la vie est sacrée, sa famille a dû faire face à des choix déchirants.

Charlotte « J’ai été si bien accompagnée que mon deuil a été serein »
Charlotte partage son expérience déchirante de la perte de son bébé Gabriel due à un décollement placentaire. Elle évoque son cheminement de deuil, l'importance des rites de deuil et le soutien d'une professionnelle. Un témoignage d'espoir et de résilience qui rappelle que, même dans la douleur, la vie peut reprendre ses droits.